
La broderie est geste de douceur.
C’est, par la caresse, aller vers la rêverie et l’imaginaire.
Broder est aussi geste de reprise : repriser quelque chose qui a fait trou.
C’est reprendre les fils de la langue, réparer,
rapiécer des bouts de son récit réel ou rêvé.
Broder, coudre ou tisser, c’est le choix de la lenteur,
où il est possible de se promener dans le langage,
avec comme boussole, une aiguille.
C’est ouvrir un pas de côté, vers l’imaginaire.
C’est tenir le fil sur ce qui se dérobe.
Maëva Gardenat

Le choix du format
Le format du bijou m’ offre la possibilité de travailler le fragment, et de penser, en creux, un corps, une silhouette à parer, à sublimer.
Un artisanat littéraire
Pour créer des collections, je m’inspire de textes poétiques et philosophiques.
Cependant, il ne s’agit en rien de proposer une illustration.

Collection De l’Âme
Je lis et je tâche d’oublier, mon désir n’étant pas d’illustrer une pensée ou un concept, mais de les prendre avec moi, dans un cheminement artistique.
L’œuvre terminée est l’élixir, la sève, l’Essence d’un processus de recherches et de tâtonnements.
La dernière collection à ce jour se nourrie de lectures appréhendant l’existence de l’âme. J’ai choisi exclusivement la technique du tissage de petites perles lumineuses.
Récemment, la création d’articles dévoilent les pensées esthétiques mises en œuvre.